Camille-Marie Stamaty

Camille-Marie Stamaty
Camille Stamaty.jpg
Information
Født23. marts 1811 Rediger på Wikidata
Rom Rediger på Wikidata
Død19. april 1870 (59 år) Rediger på Wikidata
Paris Rediger på Wikidata
GravstedCimetière de Montmartre Rediger på Wikidata
StatsborgerFrankrig,
Kongeriget Italien Rediger på Wikidata
FarConstantin Stamaty Rediger på Wikidata
SøskendeAtala Varcollier Rediger på Wikidata
SprogFransk Rediger på Wikidata
BeskæftigelsePædagog, musikpædagog, komponist, pianist Rediger på Wikidata
Påvirket afFriedrich Kalkbrenner Rediger på Wikidata
Instrumenter
Klaver Rediger på Wikidata
Information med symbolet Billede af blyant hentes fra Wikidata.
Familien Stamaty. Den syv år gamle Camille læner sig op ad moderen.
Foto: Tegning af Ingres, 1818

Camille-Marie Stamaty (født 23. marts 1811 i Rom, død 19. april 1870 i Paris) var en fransk pianist og komponist.

Stamatys far var græsk, moderen fransk. Fra 1830 studerede han hos Friedrich Kalkbrenner, og blev regnet for hans bedste elev. Fra Kalkbrenner lærte han teknikken med at bruge kraften i fingrene i stedet for underarmene, en teknik Stamaty underviste i senere. Han studerede også hos Felix Mendelssohn i Leipzig i 1836.

Stamaty led af reumatiske lidelser, og hans karriere som pianist var ujævn. I 1837 blev han udnævnt til professor i klaverspil i Paris, og havde talrige elever, blandt andre Camille Saint-Saëns og Louis Moreau Gottschalk.

Stamatys kompositioner er stort set glemt, men enkelte øvestykker for klaver kan stadig købes, framfor alt Le Rhytme des doigts: exercises types à l'aide du métronome, op 36.

Eksterne henvisninger

Medier brugt på denne side

Camille Stamaty.jpg
French pianist and teacher Camille Stamaty (1811-1870)
1818-Famille-Stamaty-Ingres.jpg
Description

Caption from the museum:
Le plus célèbre, le plus souvent reproduit des portraits dessinés d'Ingres, met en scène une famille qui venait de subir un deuil cruel : en effet, l'homme représenté debout au centre, Constantin Stamaty, d'origine grecque, ancien agent secret au service de la France révolutionnaire, puis consul de France à Civitavecchia (Stendhal lui succéda dans ce poste), venait de mourir à Rome le 1er décembre 1817 ; le dessin étant daté de 1818, on peut supposer, soit qu'il s'agit d'un portrait rétrospectif - mais c'est peu probable, étant donné l'extraordinaire sentiment de naturel et de vécu qui s'en dégage -, soit qu'Ingres ne le signa qu'à cette date. La composition isole à gauche la jeune Atala Slamaty, une filleule de Chateaubriand, dont elle reçut le prénom de sa plus célèbre héroïne. A droite, le groupe familial contrebalance cette figure, structurant la feuille d'un déséquilibre parfait.' (L.-A. Prat, 'Ingres', Paris, Musée du Louvre, 5 Continents éditions, 2004, (Cabinet des dessins ; 4), n° 14, p. 80). Naef, 'Die Bildniszeichnungen von J.-A. D. Ingres', Berne, 1977-1980, t. II, chap. 91, et t. IV, n° 217, repr. Plusieurs indices laissent à penser qu'Ingres se soit inspiré du visage d'Atala enfant pour son Odalique. L'artiste avait prétendu s'être inspiré d'une fillette de 10 ans pour son tableau (Atala Stamaty ?) D'autre part, l'analogie semble évidente entre la copie de la tête de l'Odalisque suspendue au mur et la tête voisine d'Atala, assise au piano. Tout chez l'adolescente rappelle l'Odalisque : la raie au milieu, les cheveux tirés en arrière, le nez droit, les lèvres délicatement ourlées, le menton rond, le profil, le regard un peu triste et la tête se retournant vers le spectateur. (D. Salmon in "Ingres, la grande Odalisque", Musée du Louvre, coll. Solo, 2006, p. 24, 25). Voir aussi cat. d'exp. "Ingres et les modernes", Québec / Montauban, 2009, n° 71. Pauline, Marie, Françoise, Atala Stamaty, née à Rome le 11 août 1803 et morte à Paris le 5 septembre 1885, filleule de François de Chateaubriand alors ambassadeur et de Pauline de Beaumond (acte de baptême le 13 août 1803, à Rome, Saint-Jean-de-Latran), plus tard épouse de Michel-Augustin Varcollier, chef de la Division des Beaux-Arts de la Préfecture de la Seine. De son mariage naquit Marcellin Varcollier, architecte de la Ville de Paris, né à Paris, le 10 février 1829 et mort à Paris le 28 août 1895, époux de Laure Le Borne.