Armand Guillaumin
Armand Guillaumin | |
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Selfportræt, 1878 | |
Personlig information | |
Født | 16. februar 1841 Paris, Frankrig |
Død | 26. juni 1927 (86 år) Orly, Frankrig |
Barn | Armand Guillaumin |
Uddannelse og virke | |
Beskæftigelse | Kunstmaler, tegner, litograf, illustrator |
Elever | Eugène Alluaud |
Kendte værker | Solnedgang i Ivry, Agay, Crozantskolen |
Genre | Portræt |
Bevægelse | Impressionisme |
Signatur | |
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Armand Guillaumin (født 16. februar 1841 i Paris, død 26. juni 1927 i Orly) var en fransk impressionistisk maler og litograf.[1]
Som ung arbejdede Guillaumin blandt andet i butik og ved de franske jernbaner og modtog tegneundervisning om aftenen.[2] Fra 1861 studerede han på det private Académie Suisse − efter Martin François Suisse (1781-1859) − hvor han mødte Paul Cézanne og Camille Pissarro, som blev hans venner.
Han deltog i den første 'impressionist'-udstilling 1874, der dog på det tidspunkt kaldte sig 'Société Anonyme des artistes, peintres, sculpteurs, graveurs, etc.'[3]
1891 vandt han et større beløb i et lotteri, der satte ham i stand til at koncentrere sig om maleriet.[1]
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Referencer
- ^ a b Armand-Guillaumin hos Britannica.com : "... and lithographer who was a member of the Impressionist group. ..."
- ^ Armand Guillaumin hos Impressionniste.net
- ^ "How the First Impressionist Exhibition Came to Be" − In 1874, a movement got its start hos Thoughtco.com − "...The first Impressionist exhibition took place from April 15–May 15, 1874. ..." − Dog: "... Still, the group did not call themselves "Impressionists" until 1877 during their third show . ..."
Eksterne henvisninger
- Wikimedia Commons har flere filer relateret til Armand Guillaumin
- Armand Guillaumin i Den Store Danske på Lex.dk af Vibeke Skov
- Armand Guillaumin i Store norske leksikon på Snl.no (norsk)
- Armand-Guillaumin hos Britannica.com (engelsk)
- Guillaumin hos Zeno.org, tysk digitalt bibliotek (tysk)
- Biografi hos Impressionniste.net (engelsk)
- Biografi hos Armandguillaumin.org (engelsk)
- Armand Guillaumin hos Armandguillaumin.net − Omfattende side om kunstneren, hans kolleger, udstillinger og samlinger (engelsk)
- Værker af eller om Armand Guillaumin på Internet Archive (engelsk)
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Medier brugt på denne side
Landscape with Ruins by Jean-Baptiste Armand Guillaumin, 1897, oil on canvas, Pushkin Museum
Forfatter/Opretter:
Forfatter/Opretter: Lagaffe, Licens: CC BY-SA 3.0
Autograph of the painter Jean-Baptiste Armand Guillaumin
Armand Guillaumin, Paysage de l’Île de France, Les Meules, McColl Fine Art
Forfatter/Opretter: Daniel Jolivet, Licens: CC BY 2.0
Crozant (Creuse).
Armand Guillaumin. Buste en bronze d'après une sculpture de Paul Paulin. Le buste installé vers 1930, sera caché pendant la guerre et réinstallé par Armand Guillaumin fils, également peintre, en 1945.
Le peintre Armand Guillaumin fait partie du premier groupe des Impressionnistes. Il est connu pour ses paysages de la Creuse, en particulier ceux de Crozant et ses environs.
alonzakaim.com/media/162891/guillaumin_-_coucher_de_solei... www.muma-lehavre.fr/fr/collections/oeuvres-commentees/imp... www.artrecordiff.com/impression/guillaumin/index.html (On peut remarquer que les paysages peints à l'époque paraissent plus dépouillés qu'actuellement. On peut expliquer ça par la quasi disparition de l'élevage du mouton en liberté).
Jean-Baptiste-Armand Guillaumin naît le 16 février 1841 à Paris dans une famille ouvrière. Après sa naissance, ses parents s’installent à Moulin dans l’Allier d’où ils sont originaires.
En 1857, à l’âge de 15 -16 ans, il quitte Moulins et s’installe à Paris pour travailler chez un oncle qui tient un commerce de "Modes et Nouveautés".
Pendant son temps libre et ses soirées, Jean-Baptiste-Armand Guillaumin prend des cours de dessin chez le sculpteur Louis Denis Caillouette*.
Comprenant qu’il n’est pas fait pour commerce, il rejoint la Compagnie des Chemins de Fer Paris-Orléans en 1860.
Ce nouveau travail lui laisse davantage de temps libre et il en profite pour s’inscrire aux cours du soir de l’Académie Suisse* de Paris. Il y rencontre Pissarro et Cézanne avec qui il se lie d’amitié. Ses nouveaux amis lui conseillent de quitter son emploi pour se consacrer à plein temps à sa peinture. Ce qu’il fait. Mais à ses débuts, Armand Guillaumin a du mal à vivre de son art.
Il participe au Salon des Refusés* en 1863.
Il se lance dans la peinture décorative alors plus lucrative, en peignant des stores et des enseignes.
Ne pouvant vivre de sa peinture, en 1868 après deux années sans travail, il obtint un emploi dans la Voirie de Paris, travaillant la nuit afin de pouvoir peindre pendant la journée. Ce nouvel emploi le condamne à ne peindre ses paysages qu’autour de Paris.
Au début des années 70, il travailla avec Pissarro, à Pontoise, un village de paysans où Pissaro s'était établi. Ils rendent alors souvent visite, à Auvers/Oise, à Paul Gachet, médecin pratiquant à Paris dans un quartier ouvrier, socialiste, libre-penseur, et habitué du Café Guerbois*.
Cézanne vient également s'installer à Pontoise, en 1872, avant d'aller à Auvers, en 1873, où le Dr Gachet avait mis à sa disposition un logement.
En 1874, Guillaumin habite dans le même immeuble que Cézanne avec lequel il travaille, puis en 1875 il loue l'ancien atelier de Daubigny*.
De son travail avec Pissarro et Cézanne, Guillaumin devait développer un art du paysage.
Membre fondateur des impressionnistes, il expose en 1874, avec Camille Pissaro, Claude Monet et Alfred Sisley, lors de la première exposition impressionniste chez Nadar. Il participera à la plupart des suivantes
Ses tableaux aux tons relevés et lumineux sont régulièrement exposés au Salon des Impressionnistes de 1874 à 1886 chez Nadar.
Les marchands de tableaux Portier (en 1887) puis Gaston Bernheim-Jeune (en 1901) seront ses plus fervents défenseurs.
Il continuait son travail de petit employé, lorsqu'un coup de fortune inattendu, en 1891, vint assurer à Guillaumin la stabilité financière. Une obligation à primes du Crédit foncier*, en sa possession, sortit au tirage, lui procurant une prime de 100.000 francs*, ce qui lui permet dès lors d'être indépendant sur le plan financier et de se consacrer entièrement à la peinture.
Un an plus tard l’artiste prend sa retraite. C’est le début d’une période de voyages, Il parcourt la Bretagne, l’Auvergne, la Charente, et le Midi.
A partir de 1892, il peint les premières marines sur la côte atlantique à Saint-Palais-sur-Mer. Il fait par la suite des excursions renouvelées dans le Département de la Creuse, en Normandie et aux Pays-Bas.
À partir de 1893, il loue régulièrement une maison à Crozant, dans les environs de Fresselines, où habite le poète Maurice Rollinat. Il s’attache particulièrement au site de Crozant où il deviendra l’un des membres majeurs d’un foyer artistique nommé aujourd’hui École de Crozant.
L’artiste expose ses œuvres dans de nombreuses expositions, par exemple chez Durand-Ruel en 1894, chez Bernheim le jeune en 1901, à la Galerie Druet en 1907 et à la Galerie Blot en 1911. Il expose en outre au Salon d’Automne en 1905 et 1906.
Les œuvres de Jean-Baptiste-Armand Guillaumin sont également présentées entre autres en Allemagne en 1895 lors de la Sécession de Munich* et lors de la Sécession de Berlin en 1901.
Au début du XXe siècle, Armand Guillaumin utilise une palette plus vive, presque violente, qui enthousiasmera, le jeune Othon Friesz, qui se déclarera ébloui par les pourpres, les ocres et les violets..
Jean-Baptiste-Armand Guillaumin meurt à lâge de 86 ans, le 26 juin 1927, au Château de Grignon, à Orly* dans les environs de Paris. C’est le dernier survivant du groupe impressionniste. Il est représenté au musée d’Orsay et dans de nombreux autres musées, Agen, Bayonne, Guéret, Rouen, Saint-Quentin. Une rétrospective lui a été consacrée (Genève, Petit Palais) en 1992 et à Cologne (Wallraf-Richartz Museum) en 1996.
- Le sculpteur Louis-Denis Caillouette fut un des créateurs d'une école de dessin et de sculpture gratuite pour les ouvriers, en plein coeur du faubourg Saint-Denis, dans le passage des Petites-Ecuries (en 1846). Caillouette consacrait trois fois par semaine deux heures, de 8 à 10 le soir, à enseigner à des ouvriers. (D'après Activités de l'association "Autour du Père Tanguy" - Bernard Vassor)
- L’Académie Suisse était un atelier de peinture situé dans l'Île de la Cité, à Paris. Les artistes pouvaient y trouver un modèle pour peu d'argent. Corot, Cézanne, Manet, Monet ou Pissarro ont fréquenté l'atelier. Guillaumin y fit la connaissance de Pissaro et Cézanne. Cet atelier parisien créé en 1815, successivement dirigé par David, Gros, Delaroche, et sous la direction du peintre suisse Charles Gleyre depuis 1843-1844, mettait à la disposition des jeunes artistes un atelier et des modèles. L'Académie Suisse ne dispensait pas de cours, mais permettait aux jeunes peintres d'étudier ensemble le nu, le prix d'un modèle étant trop élevé pour un seul artiste. Sous la direction du suisse Charles Gleyre, l'atelier parisien a été fréquenté en trente ans par plus de cinq cents élèves, dont Gérôme, Hamon, Picou, mais aussi Monet, Renoir, Sisley, Bazille.
- Le Salon des Refusés est la conséquence de la grande sévérité du jury du salon de 1863. Devant la colère des artistes, Napoléon III, qui se voulait "libéral", accorda aux "refusés" une salle voisine de l'exposition officielle. On a pu lire dans le Moniteur du 24 avril 1863 : "De nombreuses réclamations sont parvenues à. l'Empereur au sujet des oeuvres d'art qui ont été refusées par le jury de l'Exposition. Sa Majesté, voulant laisser le public juge de la légitimité de ces réclamations, a décidé que les oeuvres d'art qui ont été refusées seraient exposées dans une autre partie du Palais de l'Industrie." L'Ecole des Beaux-Arts décida de saboter cette exposition des refusés en mettant en valeur les "plus médiocres tableaux", ceux de Whistler (la Jeune Fille en Blanc), Manet (Le Déjeuner sur l'herbe, à l'époque "le Bain").
- Le café Guerbois, aux Batignolles, qui est proche de l'atelier de Manet, devient le lieu rendez-vous des impressionnistes. Zola y était particulièrement assidu, il y expliquait que le naturalisme était à la littérature ce que Manet et l'École du Plein air étaient à la peinture.
- Le peintre Charles François Daubigny est né dans une famille d'artisans-artistes. En 1860, Daubigny fait l’acquisition d’un terrain à Auvers-sur-Oise : "J’ai acheté à Auvers un terrain de 30 perches tout couvert de haricots et sur lequel je planterai quelques gigots si vous venez m’y voir, sur lequel on est en train de me bâtir un atelier de 8 mètres sur 6, avec quelques chambres autour, ce qui me servira, je l’espère pour le printemps prochain." C'est le premier foyer artistique d'Auvers/Oise.
- Certaines "bios" prétendent qu'il s'agit d'un gain à la Loterie Nationale, mais la Loterie Nationale fut créée par décret en 1933.
- Selon le convertisseur de l'INSEE, 100 000 francs de 1901 feraient un peut moins de 400 000'euro.
- Sécession de Munich. A la fin du XIXe siècle, régnait en Allemagne un certain malaise dans les expositions. A Munich, une majorité de membres de la communauté des artistes réussit à exclure les artistes étrangers des expositions. Un petit groupe d'artistes progressistes protesta et finit par organiser ses propres expositions. Ce fut à peu près le même schéma à Berlin.
- Othon Friesz sera l'un des représentants du "fauvisme".
- Le château d'Orly était un établissement médical.
Forfatter/Opretter: Armand Guillaumin , Licens: CC BY 3.0